Il complètera le Pacte vert et mettra l’accent sur l’investissement, pour une « écologie à l’européenne », faite de croissance, de production et d’innovation :
- Énergie : 5 ans pour les premiers petits réacteurs nucléaires européens (plus aisés à installer et avec moins de déchets).
- Transports : d’ici 2030, 10 millions de véhicules propres produits en Europe, un avion vert européen, le doublement de la part du fret ferroviaire et des trains de nuit.
- Numérique : 5 ans pour des capacités de calcul de rang mondial, dont 3 des 5 supercalculateurs parmi les plus puissants au monde.
- Santé et recherche : un plan Marie Curie massif pour des vaccins et traitements européens contre le cancer, la recherche sur l'autisme et les maladies dégénératives, dont la maladie d’Alzheimer.
- Espace : une nouvelle génération de lanceurs réutilisables et une mission lunaire européenne.
Par un choc d’investissements et de financements :
- Mobiliser 1 000 milliards d’euros d’investissements pour faire face aux chocs écologique, technologique et sécuritaire.
- Les fonds publics s’appuieront notamment sur un emprunt commun de long terme, remboursé par de nouvelles ressources.
- L’investissement privé s’appuiera sur une « Union de l’épargne et de l’investissement », pour permettre à l’épargne européenne d’être investie en Europe dans l’innovation et les transitions verte et numérique.
- Créer un livret d’épargne européen pour orienter l’épargne réglementée vers l’investissement et la production en Europe.
Par un choc de compétitivité et de simplification :
- Instaurer la règle « 1 adoptée, 1 supprimée » pour les normes et une réduction de 25% de la charge administrative au niveau européen.
- Simplifier l’accès aux financements européens et créer un code européen des affaires.
Par un choc de compétences :
- Mettre en place un compte personnel de formation européen pour se former partout en Europe.
- Assurer la reconnaissance mutuelle des diplômes, notamment professionnels.
Réaliser un emprunt commun pour contribuer à cet effort, comme nous avons dû le faire pour répondre à la crise COVID.