Valérie Hayer a 37 ans, elle est députée européenne, présidente du groupe parlementaire Renew Europe et tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes du 9 juin prochain.
Issue d’une famille d’agriculteurs de Mayenne, Valérie Hayer est spécialiste des questions budgétaires européennes.
Elle est reconnue par un classement indépendant comme la députée la plus influente pour la France au Parlement européen.
Elle a préservé le budget de l’Union européenne lors des négociations avec les États membres : c’est très concrètement de l’argent pour nos agriculteurs, nos entreprises ou nos jeunes.
Elle a rendu possible le plan de relance européen historique de 750 milliards en imaginant l’architecture de financement de ce plan via un emprunt commun entre les 27.
Elle a fait voter un règlement qui conditionne l’envoi de fonds européens aux pays de l’UE qui respectent l’Etat de droit, faisant plier des autocrates comme Orbàn.
Son élection à la tête du groupe Renew Europe le 25 janvier dernier, la force politique sans qui aucune majorité n’est possible à Strasbourg. C’est la deuxième femme à présider ce groupe central au Parlement européen après Simone Veil.
L’Europe est une grande démocratie. Le Parlement européen est composé de 705 députés, élus dans 27 pays au suffrage universel direct.
Chacune des grandes décisions européennes doit être validée par ces députés européens.
La Commission européenne met en œuvre les demandes des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’UE, tous élus démocratiquement.
Le ou la présidente de la Commission européenne est élu par le Parlement européen en début de mandature. Il ou elle peut être renversé par une motion de censure.
Les commissaires européens voient eux-aussi leur nomination validée par les parlementaires européens à l’issue d’un oral très exigeant. Leur candidature peut être refusée.
Le plan de relance européen de 750 milliards d’euros a été validé par les 27 parlements nationaux en plus du vote du Parlement européen.
La demande d’ouverture d’une convention pour réformer les traités (avec la fin de l’unanimité par exemple) et renforcer la démocratie européenne.
Depuis 2019, nous mettons en œuvre un Pacte vert pour le climat : 75 lois sur les transports, la rénovation thermique des bâtiments, les énergies renouvelables, l’économie circulaire ou encore le marché carbone pour faire de l’Europe la plus grande puissance verte au monde. L’objectif ? Réduire de 55% nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et atteindre notre neutralité carbone en 2050.
La sortie coordonnée de l'UE du “Traité sur la Charte de l'Énergie” pour empêcher les entreprises d’attaquer en justice les États qui mettent fin à leur dépendance aux énergies fossiles.
Le devoir de vigilance pour obliger les multinationales à respecter les droits humains (le travail forcé des Ouïghours par exemple) et environnementaux.
Le droit à la réparation pour mettre fin à l’obsolescence programmée et promouvoir une économie circulaire.
La loi sur la restauration de la nature (concernant 30 % des écosystèmes dans l’UE d'ici 2030) obtenue contre une alliance de la droite et de l’extrême droite climatosceptique.
Les grandes transitions écologiques et économiques que nous vivons peuvent avoir un impact négatif pour les Français habitant à quelques kilomètres des grandes métropoles. Quand on doit prendre sa voiture pour tout déplacement ou quand la dynamique de l’emploi est plus forte dans les grandes villes, nos conditions de vie ne sont pas identiques.
Le “Fonds social pour le climat” pour aider les ménages les plus modestes à changer leur véhicule polluant ou leur mode de chauffage.
La création de “gigafactories” européennes, produisant des batteries électriques, dans des territoires autrefois touchés par la désindustrialisation. Ce sont 4 usines dans les Hauts-de-France par exemple.
Le programme Erasmus étendu aux enseignants et formateurs, aux bénévoles d’associations, aux stagiaires, aux actifs en formation, aux apprentis ou encore aux demandeurs d’emploi.
La loi sur les marchés numériques, le Digital Markets Act, pour permettre aux produits de nos PME locales d’être vendus sur Amazon ou d’autres géants du secteur sans être défavorisés par l’algorithme de ces plateformes.
Nos territoires ultramarins constituent une richesse pour l’Union européenne. Ils en font la première puissance maritime au monde, ils ont une importance géopolitique et stratégique majeure dans notre influence mondiale, ils sont à la pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique.
C’est pour cela que depuis 2017, nous mettons en oeuvre un “réflexe Outre-mer” dans toutes les législations européennes, afin de prendre en compte les spécificités de ces territoires dans nos politiques publiques.
Une dérogation à la taxation carbone sur le transport aérien et le transport maritime afin de tenir compte de l’éloignement et de l’isolement des Outre-mer.
La mise en place de fonds spécifiques pour les Outre-mer de plus de 5 milliards d’euros pour la cohésion économique, sociale et territoriale.
Un programme européen de 33 millions d’euros pour préserver spécifiquement la biodiversité dans tous les Outre-mer.
La Nouvelle stratégie européenne pour les Régions ultrapériphériques (RUP) afin d’adapter systématiquement les lois européennes aux spécificités des Outre-mer. Le RN s'est abstenu.
Depuis 2017, sous l’influence d’Emmanuel Macron et de ses députés européens, les intérêts français – parce qu’ils correspondent aux grands objectifs européens – sont défendus à Bruxelles. Énergie, agriculture, économie, défense : nos choix stratégiques ont guidé l’action de l’Union européenne.
Ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons mis en place une véritable équipe de France à l’Europe (avec le président et le gouvernement, avec notre commissaire européen et nos eurodéputés) que nous avons pu défendre ce qui fait la force, la fierté et l’identité de notre pays.
La reconnaissance européenne du nucléaire comme technologie nécessaire à la transition énergétique.
Les salaires minimums adaptés à chaque État membre pour éviter une concurrence déloyale sur le coût du travail entre travailleurs français et autres dans l’UE.
La protection de nos savoir-faire et produits artisanaux dans le commerce international (camembert de Normandie, Roquefort, châtaigne d’Ardèche…) grâce aux labels mis en place par l’Europe (IGP, AOP).
La France a obtenu 2 sièges supplémentaires au Parlement européen pour les prochaines élections Européennes du 9 juin 2024.
Depuis l’origine, la construction européenne a eu pour objectif d’atteindre notre souveraineté alimentaire. La Politique agricole commune (PAC) reste aujourd’hui encore, grâce à l’action déterminée de la France, le premier budget européen.
Cette PAC permet de préserver un modèle d’exploitations familiales et garantit une alimentation de grande qualité grâce aux standards de production les plus élevés au monde.
Les éco-régimes, pour permettre aux agriculteurs qui font le plus pour l’environnement de recevoir davantage d’aides.
Les aides directes à destination des jeunes agriculteurs, pour favoriser le renouvellement des générations.
Le combat pour des mesures “miroirs” dans les accords de commerce de l’UE, notamment sur les antibiotiques et les pesticides.
La nouvelle Politique agricole commune pour la période 2023-2027, la plus verte de l’Histoire, qui permet de garantir les revenus des agriculteurs avec un budget préservé.
En mettant en place les régulations les plus exigeantes au monde pour un Internet sûr, en bâtissant un Pacte vert pour lutter contre le réchauffement climatique ou encore en garantissant un espace informationnel libre et pérenne, l’Europe défend son modèle politique démocratique et offre un avenir serein à nos enfants.
La loi sur les contenus numériques, le DSA, qui s’attaque à tous les contenus haineux, pédopornographiques ou terroristes postés sur Internet.
Le retrait en 1 heure maximum des contenus terroristes signalés sur les plateformes numériques.
La législation européenne sur la liberté des médias, qui garantit le pluralisme des médias et la protection des journalistes.
La loi climat, qui fixe l’objectif de neutralité carbone de l’Union européenne en 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de 55% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
L’Europe est un projet politique qui dépasse le seul cadre d’une coopération économique. Depuis le début de la construction européenne, ce sont le respect des principes de l’État de droit et les luttes contre les inégalités et les discriminations qui guident l’Union.
L’Europe est une oasis pour nos libertés dans un monde où les démocraties sont aujourd’hui minoritaires.
La loi sur la transparence salariale pour lutter contre les écarts de salaire entre les femmes et les hommes.
La déclaration de l’UE en zone de liberté pour les personnes LGBT (en réponse à la mise en place de zones sans idéologie LGBT en Pologne).
La ratification de la Convention d’Istanbul par l’UE qui donne un cadre juridique complet pour protéger les femmes contre toute forme de violence.
Le règlement qui permet de bloquer l’envoi de fonds européens aux pays de l’UE, comme la Hongrie, qui ne respectent pas l’État de droit. Le RN a voté contre.
Depuis 2017, l’Europe n’a jamais été autant politique. Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron et de ses alliés, elle répond aux grandes crises de notre époque en allant au-delà de ses propres tabous et prépare notre économie aux défis de demain.
En défendant une souveraineté européenne pour renforcer notre pays, le président de la République a redonné un souffle majeur au projet européen. Le seul à même de nous protéger dans un contexte mondial tendu.
Le plan de relance européen, financé par un endettement commun entre les 27. Sur les 100 milliards d'euros du plan de relance français, 40 milliards proviennent de fonds européens.
Le “Chips act”, cette stratégie industrielle pour mettre fin à notre dépendance aux semi-conducteurs, indispensables à la composition d’une grande majorité de produits manufacturés.
Les nombreux instruments de protection de nos économies face à la concurrence chinoise et américaine, parfois déloyale (instrument anti-coercition, réciprocité dans l’accès aux marchés publics, contrôle des subventions étrangères, création d’un procureur commercial européen, etc.).
L'instauration de la taxe carbone aux frontières pour protéger nos entreprises face à leurs concurrentes situées en dehors de l’Union européenne.
Depuis 2017, l’Europe agit en puissance politique qui investit dans l’économie et contrôle les marchés financiers. Elle assouplit également ses règles budgétaires pour permettre aux États d’apporter des aides massives aux ménages ou aux entreprises en difficulté.
L’Europe n’est ainsi plus cette puissance ultra-libérale des années 90 : elle planifie les grandes transitions et accompagne socialement les personnes comme elle ne l’avait jamais fait.
Les fonds sociaux européens qui permettent de financer un quart des repas distribués par les Restos du Coeur et autres associations d’aide alimentaire.
La taxation des superprofits des entreprises de l’énergie.
La suspension des critères de convergence, ou critères de Maastricht, lors de la crise du Covid (les fameux 3% de déficit).
La directive pour augmenter les salaires minimums au niveau européen afin de lutter contre la concurrence déloyale entre travailleurs de l’UE.
Le Covid et le contexte inflationniste ont mis à mal le pouvoir d’achat des Européens. Si l’essentiel des mesures pour aider les ménages dépendent des États membres et que l’inflation est beaucoup plus forte chez nos voisins européens, l’Union européenne a aussi joué son rôle sur des sujets essentiels comme les prix de l’énergie ou la politique monétaire.
La réforme très récente du marché européen de l’électricité pour garantir des prix bas de l’électricité aux ménages et aux entreprises, même en cas de crise.
La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne pour lutter contre l’inflation et la réduire drastiquement depuis août 2022 (-5 points à l’échelle de l’UE).
La suspension, au moment du Covid, des critères de convergence (les fameux 3% de déficit annuel) pour permettre aux 27 de mettre en place des mesures d’accompagnement social auprès de leur population.
Le fonds social pour le climat pour aider les ménages les plus modestes à changer leur véhicule polluant et leur mode de chauffage.
Le 26 septembre 2017, le président de la République a tenu son discours de La Sorbonne pour relancer le projet européen autour d’une vision majeure : la souveraineté européenne.
6 ans après, grâce à notre action politique et un contexte particulièrement dramatique avec le Covid et la guerre en Ukraine, la quasi intégralité des propositions de ce discours est devenue réalité.
L’Union européenne a renforcé son indépendance stratégique sur des sujets majeurs, avec une seule conséquence : notre pays est aujourd’hui plus fort grâce à l’Europe.
La Présidence française du Conseil de l’Union européenne, entre janvier et juillet 2022, avec des succès législatifs historiques comme la taxe carbone aux frontières, la régulation des services et marchés numériques pour un Internet plus sûr, la mise en place d’un salaire minimum adapté à chaque pays de l’Union.
L’influence française inédite en Europe, avec l’obtention de postes clés majeurs dans les institutions européennes et le rôle décisif des députés européens Renaissance, Modem, Horizons et Radicaux dans ce bilan européen.
Le leadership d’Emmanuel Macron auprès de ses homologues européens et dans les capitales européennes. L’Europe parle aujourd’hui français.
Le vote au Conseil pour fixer l’objectif de neutralité climatique de l’Union européenne d’ici 2050, obtenu grâce à l’action déterminée du président de la République.
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